9 février 2016

Sur la route de Wanaka : lacs miroir et autres paysages incroyables.



Jour 161
Jeudi 19 février

Il pleut il pleut bergèèèèreuh.

Pas de glacier Fox (j'ai sauté au-dessus, ça va je le vis bien) ni de lac Matheson, ce lac mondialement connu pour son paysage de fou qui se reflète à la perfection par beau temps, pour nous. C'est pas bien grave, à la place Karlyn nous a fait passer une carte postale pour que les obsédés du paraître puissent la prendre en photo et faire comme si on y était allés par beau temps. Le pire étant qu'on l'a absolument tous prise en photo. Ouais ouais. Heureusement, la pluie dégringouline par intermittences et nous laisse quelques instants de répit, que l'on met à profit pour découvrir d'autres lacs miroir, moins incroyables que le lac Matheson, certes, mais néanmoins très cool.

Et puis je me suis tapée le meilleur chocolat chaud du monde, et aussi le plus joli.



BONNE NOUVELLE : à mesure que la journée avance et qu'on se rapproche de Wanaka, le temps se dégage pour se transformer en un magnifique ciel bleu accompagné de sa chaleur bienheureuse. Et c'est absolument parfait niveau timing, parce qu'on est arrivés, je pense, dans l'un des coins les plus beaux de Nouvelle-Zélande : le Fiordland. Adieu la végétation tropicale luxuriante que l'on pouvait voir jusqu'ici, bienvenue au Sud, là où le climat est plus rude en hiver et ne laisse pousser, au choix, que quelques conifères ou seulement des plantes basses.

Aux alentours de Wanaka, il y a plein, mais plein de choses à voir. J'en ai retenu deux principales (outre les balades et les cascades partout) :

Les blue pools.
Qui portent très bien leur nom. Tu te rappelles des chutes Huka et des eaux d'un bleu à peine croyable ? Ben les blue pools, c'est pareil, puissance dix. L'eau est transparente et d'un bleu irréel, qui prend des teintes fluorescentes quand les rayons du soleil la transpercent. Sans rire. Pour s'y rendre, il faut marcher vingt minutes et traverser un pont suspendu (très, très drôle), et une fois sur place... eh bien, on peut y tremper les pieds, comme bibi, et perdre ses orteils au passage parce que c'est glacial, ou alors se la jouer suicidaire et sauter directement depuis le pont, qui surplombe les eaux de quelques mètres. Et perdre chacun de ses membres l'un après l'autre. Ou perdre son maillot de bain, ha ha.






• La route.
The scenic one. En fait, je crois qu'il n'y a pas trois mille voies d'accès à Wanaka, et pour le coup ceux qui l'ont construite avaient le sens du spectacle. Admire plutôt :











Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire