11 février 2016

Queenstown



Jours 162 & 163
Vendredi 20 & Samedi 21 février

On continue dans la famille des paysages à couper le souffle, direction Queenstown, une ville que j'avais hâte de voir et qui figurait parmi les cinq premières choses à voir/faire que j'avais inscrites sur mon carnet. Dans l'ordre : les grottes de Waitomo, la White Island, le Tongariro, Hobbiton, Queenstown. Suivies de "voir un kiwi", "sauter en parachute" et "nager avec des dauphins sauvages". Et je passe le reste.

Paysage incroyable qui rappelle la Norvège, superbe lumière et opossums morts sur la route, un délice. 
Point culture : en Nouvelle-Zélande, contrairement à l'Australie, les opossums ne sont pas protégés, au contraire ! Ce sont des nuisibles, introduits-là en même temps que les wallabies pour le plaisir de la chasse. Problème, ils se sont multipliés de manière exponentielle et aujourd'hui leur population est hors de contrôle. En plus de déséquilibrer l'écosystème, ils adorent bouffer la forêt native néo-zélandaise (la même qui disparaît et qu'on se bat pour préserver, la forêt pré-historique, tout ça) et leurs proies favorites sont... les kiwis. Les oiseaux. 
Du coup, ils sont une triple menace pour le pays, et on est autorisé à les shooter à vue si on en voit un. Des pièges sont installés partout pour tenter d'enrayer le problème.
L'ironie, quand même, de décimer une espèce nuisible qui n'avait pas demandé à être là, à la base.


Avant d'arriver à Queenstown, on s'arrête au centre de bungy jumping AJ Hackett du pont Kawarau, pour permettre à trois personnes de sauter à l'élastique au-dessus d'une rivière d'un bleu qui surprend toujours, même après les blue pools. Étonnamment, le Boudin se tâte à se joindre à la fête, mais finalement, non, c'est bien plus drôle et bien moins effrayant de regarder les gens sauter et tenter de toucher l'eau, avec plus ou moins de succès.

En deux heures de temps, sans se lasser, on voit des gens de tous âges sauter. Le plus jeune devait avoir 13 ans. Immédiatement suivi par son papy, un très vieux monsieur qui n'a pas fait de crise cardiaque et qui a toute mon admiration.

Quelques stop-photos plus tard, on finit par arriver à Queenstown sur les coups de 16h30, ce qui est étonnamment tôt, avec Karlyn, et c'est la joie puisqu'il nous reste quelques heures de jour et de vie diurne pour se promener dans la ville, au bord de l'eau, investir dans des t-shirts souvenir et retrouver les cool kids pour designer un t-shirt pour Karlyn, en guise de cadeau de dernier voyage. Parce que notre cher chauffeur s'envole vers d'autres cieux après nous, que nous sommes ses derniers voyageurs et qu'on l'adore, malgré ses retards indécents et sa manie de jurer après chaque voiture.
C'est la raison pour laquelle on se tape un gros resto indien tous ensemble, où on boit et se fait péter le bide, avant de rejoindre le bar du xBase pour continuer de boire, parce que c'est la teuf. 



Le lendemain, c'est grasse mat ! Jusqu'à, pfou, 9h30.
Et réveil en douceur par le Boudin qui ramène le café/chocolat chaud et des carrot cakes de la bakery d'en face, celle rattachée au Fergburger. Fergburger, LE burger de NZ, vanté partout comme étant le meilleur du pays, tant et si bien qu'il y a une queue de 2h qui s'étire le long du trottoir dès l'ouverture.

Malheureusement, le temps est couvert, à tendance pluvieuse, mais on se dirige quand même vers les télécabines pour nous rendre sur le sommet voisin et avoir une vue imprenable sur Queenstown. Le Boudin hésite une nouvelle fois à sauter à l'élastique, et puis finalement non, alors on continue d'admirer le paysage et de prendre des photos en sirotant un café, avant de finalement redescendre pour continuer notre exploration de la ville, quand la pluie nous tombe dessus. Quel dommage, on doit s'abriter dans les magasins. Des magasins de fringues, des friperies, tout ça. C'est bête.









Le soir, on est rejointes par Aleksander pour un verre, puis un autre verre, on retrouve d'autres personnes du bus pour des au-revoir à ceux qui restent, et puis dodo.

Et maintenant, un court intermède de lose.
Quand mes maigres et anciennes connaissances en allemand se mélangent aux nouvelles, j'ai donc salué Aleksander d'un superbe "Fuck you" à la place de "Comment ça va ?". Voilà voilà.












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