18 février 2016

En route pour le Gondor ! — aka Rangitata, dans le Canterburry



Jour 168
Jeudi 26 février

Nuiiiit de meeeerde.
En même temps, comment veux-tu, quand t'es en apnée, qu'un gros indien ronfle à en faire trembler les murs et que sa femme soupire de mécontentement dès que toi tu tousses. Aaaah les joies des auberges de jeunesse.

Départ à 7h45 pour Rangitata, un petit coin pas loin de Christchurch, région connue par les initiés comme le Gondor. Sous le froid mordant de l'air qui sent l'hiver (sans déconner, on est encore en été mais là, le seul jean de la valise est bien utile) et au son du reggae en alternance avec des chansons Disney (un bien étrange garçon, ce chauffeur), on s'arrête au lac Tekapo pour apprécier un nouveau petit coin perdu de paradis. Franchement, c'est joli. Il fait froid mais c'est joli, encore plus avec un chocolat chaud dans les mains pour les empêcher de geler. C'est plein de Chinois (eh, ça faisait longtemps) mais ça reste vraiment, vraiment joli. Y a absolument rien à faire autour, mais si tu vas en Nouvelle-Zélande un jour, prends le temps de passer par là, parce que c'eeeest... ?

Et soudain, le choc : on arrive à Rangitata à 14h. 
C'est si tôt qu'on est toutes démunies, on n'a plus l'habitude d'arriver à l'heure à destination. L'auberge de jeunesse est euuuuh. Spéciale. On atteint un nouveau niveau d'abstraction. Les chambres ont des lits superposés triples. Bon, le fait est qu'on est de retour en plaine, que la seule chose à faire dans le coin est un rafting hors de prix et que le temps est très très bof, on est une grande majorité à squatter la salle commune super douillette pour papoter, lire, dessiner et regarder des films avec Hugh Grant. 
Ça fait tellement du bien de glander un peu, et PAS dans le bus ! 
Tellement qu'en fin de journée, je me sens beaucoup mieux, même quasiment guérie. Faut croire que j'en avais besoin.






Ressens la fatigue.

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